Conversation virtuelle
A JML. Pour ton édification
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« Quand je vois des personnes demander pour se rencontrer, il me vient cette réalité ... pensez vous tous venir ici pour rencontrer des personnes virtuelles dans une vie virtuelle(livicate à mon frère Jack) alors qu'il me paraissait pourtant évident
»
Tu as sorti mes propos de leur contexte, et tu as mal compris le fond de ma pensée. Et pourtant il me semble que cette conversation nétait pas virtuelle
Je fais donc appel à ma mémoire
Nous parlions du forum et de lassociation. Le fait de ne pas toujours savoir qui se trouvait derrière le clavier. Le fait de ne pas etre à meme de comprendre clairement la pensée de lautre. Et cest dans ce contexte quil te faut comprendre « personnes virtuelles ».
Je te donne un exemple. Tu fais la connaissance dun nouvel internaute. Sais-tu qui il est vraiment. Peut-etre as-tu interprété son message comme
http://www.google.fr/
alors quau contraire lui pensait
http://www.alltooflat.com/geeky/elgoog/
Cest en ce sens quil te faut comprendre « personnes virtuelles ».
« vie virtuelle ».
Je te donne un exemple. « je pense que lécole ne sert à rien ». Moi je pense (ego arbitror) ou Quelques-uns rapportent (nonnuli ferunt) ou encore Il est rapporté (Fertur). Lorsque tu texprime sur un forum, le propos que tu avance peut ne relever que de lhypothèse, ou de ta propre expérience. Mais il na pas toujours subi lépreuve de la vraie vie, car la réalité est souvent toute autre.
Voilà comment il faut comprendre mes propos.
Quand il sagit dune conversation privée, et en loccurrence celle ci létait si ma mémoire ne me fait pas défaut, je te conseille à lavenir dutiliser le test des trois passoires.
Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute réputation de sagesse. Quelqu'un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dit : "Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami ?" Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j'aimerais te faire passer un test, celui des trois passoires. Les trois passoires ? Mais oui, reprit Socrate. Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l'on aimerait dire. C'est ce que j'appelle le test des trois passoires. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux dire est vrai ? - Non, j'en ai seulement entendu parler... Très bien. Tu ne sais donc pas si c'est la vérité. Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien ? Ah non ! au contraire. Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n'es même pas certain si elles sont vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l'utilité. Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait? Pas vraiment. Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ?
Crois en ta foi! Doute de ton doute! Ne crois jamais en ton doute! Ne doute jamais de ta foi!