Re: Sista Mo !
La Nouvelle-Calédonie ( Île de Mélanésie ) et ses dépendances (les Iles Loyauté à lEst : Ouvéa, Maré, Tiga et Lifou, l'île des Pins au sud , les îles Bélep au nord-ouest et de nombreux ilots plus lointains couvrent 19 058 km2 et abritent env. 180 000 habitants.
GEOGRAPHIE La Nouvelle-Calédonie, ou Grande Terre (16 117 km2 ), large de 40 à 50 km, est allongée sur 400 km du nord-ouest au sud-est. Cette île montagneuse (mont Panié , 1 628 m), plissée au tertiaire, est entourée d'une barriere de corail discontinue. Le climat est tropical, et les précipitations sont plus abondantes à l'est qu'à l'ouest.
La population autochtone les Kanaks fut décimée par la colonisation française.
Aujourd'hui, la population compte 43 % de Kanaks et 37 % d'Européens, auxquels s'ajoutent des Polynésiens et des Asiatiques.
Les conflits entre les communautés n'ont guère cessé depuis le XIXe siècle, et l'avenir du territoire : independance ou non sera votée dans env. 15 ans par les personnes y habitants depuis + de 20ans.
HISTOIRE Peuplée par des Mélanésiens, les Kanaks, la Nouvelle-Calédonie est découverte par le navigateur britannique James Cook en 1774 , mais demeure à l'écart des courants de colonisation jusqu'à l'arrivée des premiers missionnaires français, en 1843.
En 1853, Napoléon III décide d'en prendre possession purement et simplement, et fonde l'année suivante la capitale, Nouméa (d'abord baptisée Port-de-France). De 1863 à 1896, elle sert de colonie pénitentiaire et reçoit notamment en 1872 les condamnés de la Commune de Paris .
À la même époque, les colons européens, les Caldoches , s'emparent des terres des Kanaks, sur lesquelles ils pratiquent l'élevage extensif et la culture du caféier, avant que ne soient découverts les gisements de nickel, decouverte provoquant une véritable ruée vers l'or et fait la fortune de la colonie.
Les rapports avec les Kanaks, occupants mélanésiens du territoire, sont souvent difficiles et parfois sanglants, révolte notoire de 1847; en 1858 où échoue une vision phalanstérienne du Gouverneur français en faveur du métissage; 1878, véritable rébellion menée par un chef kanak qui refusa de céder ses terres aux colons de + en + envahissants.
Après cette grande révolte de 1878, les indigènes sont regroupés dans des réserves, et les Français favorisent l'immigration d'Asiatiques.
En 1946, la colonie est érigée en territoire français d'outre-mer. ;
après la guerre 1939-45, les nouvelles dispositions de la loi Deferre (1956) ouvrent la voie à une auto-gestion avec des responsabilités politiques pour tous; mais les maladresses, les erreurs du passé, les changements de politique, entraînent des évènements de plus en plus violents.
Le territoire obtient en 1984 un nouveau statut favorisant l'autodétermination. L'année suivante, de violents affrontements opposent les anti-indépendantistes du RPCR (Rassemblement pour la Calédonie dans la République ) aux indépendantistes du FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste ). (gendarmes français assassinés, assassinats par les CRS de ts les kanaks présents a la prise dotage, et humiliations);
le leader kanak Tjibaou, ouvert à une conciliation après les accords de Matignon (1988) est assassiné par un rival kanak lui reprochant sa "collaboration";
Après un référendum (1987), un accord est signé en août 1988 entre les deux partis et le gouvernement français dirigé par Michel Rocard , qui donne à l'île un statut intérimaire.
ECONOMIE - Bien qu'assurant les 3/4 de son PIB, celle-ci souffre à la base d'un profond déséquilibre : en gros, le sud avec Nouméa fixe les 2/3 de la population (sur 10 % du territoire) et les 3/4 des entreprises; le nord, peuplé essentiellement de kanaks, se limite à la pêche et à une agriculture autarciques.
Le nickel, minerai stratégique, représente depuis le milieu du 19ème le facteur essentiel de l'économie calédonienne.
L'agriculture traditionnelle est active (ignames, tarots, patates douces, manioc...), mais limitée, surtout au nord. L'élevage occupe une place majeure dans l'agriculture avec des bovins, porcs et cervidés; mais à la base, la faible fertilité du "caillou" limite l'agriculture à une consommation locale.
D'autres ressources (bois de santal, canne à sucre, café), qui firent la richesse de l'Ile au 19ème, sont progressivement abandonnées. Le développement du tourisme et de l'artisanat d'art est un élément prometteur.
*** bon ça c'est pour les infos **