La terre mére et stéril
Quelle est la différence des êtres si ce n'est qu'ils ne se ressemblent que trop !
Alors pourquoi ces luttes fratricides qui ne se décharnent qu'à l'intérieur de son
corps ?
Si la sérénité est le rêve d'un instant, où est le bonheur, la trêve du moment ?
Faut-il toujours compter les points pour se rendre compte du poids de nos
décomptes : nos 'meurtres', 'nos infamies'...
Qui es-tu, toi : un être si fragile qui se gausse d'être de nos plus fort.
Ne te précipites-tu pas vers ta propre mort, avec l'avis de ceux qui font tes
abords ? !
Quelle doit-être ma charge ?
Où est la trame, celle de la différence qui fait du poids un fardeau ?
Où est sa mesure, et, pourquoi n'y voit-on qu'indifférence !
Question-réponse : A ma question, y a-t-il réponse ?
A la réponse, y a-t-il ma question ?
Pourquoi ai-je l'impression de tourner en rond, le temps du cercle, de sa
révolution.
N'y a-t-il pas trop d'air qui nous gonfle au point d'exploser ?
Serait-ce là le début de mon évolution ?
Dois-je dire maintenant 'amen', mais 'amen' à quoi, à tout ce qui me malmène ?
Non,