ALERTE ENVIRONNEMENT!!!
bon, je sais, c long mais lisez le jusqu'au bout et faites passer le msg à ts les gens que vs connaissez, merci...
6 mai 2003 - En ce début de XXIe siècle, le lien entre la santé et l'environnement est de plus en plus fort et requiert une attention immédiate, faute de quoi c'est une véritable catastrophe sociale qui risque de se produire.
C'est ce qu'a déclaré le chercheur français Luc Montagnier, co-découvreur du virus du sida, lors de sa participation à l'édition 2003 de la Conférence de Montréal, un événement annuel qui examine les grands enjeux mondiaux de l'heure.
Le docteur Montagnier s'inquiète notamment des nouvelles épidémies (le SRAS en étant un exemple éloquent) et des maladies chroniques liées à l'allongement de la durée de vie. Dans les deux cas, dit-il, l'impact des facteurs environnementaux est sous-estimé et ne retient pas suffisamment l'attention des dirigeants.
« Les concentrations humaines en Asie ou dans les mégalopoles facilitent le passage des agents infectieux, dit-il. Et c'est sans parler de l'hygiène et de l'alimentation déficientes qu'on y retrouve souvent. »
Les menaces pour la santé liées à l'environnement sont multiples, affirme le docteur Montagnier. La pollution affaiblit le système immunitaire de la population, ce qui facilite la propagation des pathogènes. Il en va de même pour les fruits et légumes traités aux pesticides qui contiennent moins d'antioxydants ou dont la teneur vitaminique a été anéantie par des mois de congélation. Le réchauffement climatique, quant à lui, favoriserait une migration des maladies du Sud vers le Nord.
Si on s'attaque dès maintenant au problème des maladies chroniques, problème qui deviendra primordial au XXIe siècle dans les pays développés et qui préoccupera de plus en plus les pays en voie de développement, on pourrait rallonger l'espérance de vie de 20 ans et augmenter la durée de vie active. Mais si rien n'est fait, prévient le docteur Montagnier, on risque d'assister à une implosion des régimes de sécurité sociale ou d'assurance maladie, qui ne pourront plus répondre aux demandes d'une population de plus en plus vieille et de plus en plus malade.
Une première solution passe par une révision en profondeur de la façon dont on pratique la médecine. Au lieu d'une médecine d'urgence qui intervient lorsque le problème existe déjà, on devrait se diriger vers une médecine de prévention qui gardera la population en bonne santé.
Mais plus que tout, dit-il, une régulation de l'environnement à l'échelle mondiale est nécessaire. Les pays doivent réaliser l'interdépendance qui les unit maintenant et prendre les mesures qui s'imposent pour protéger l'environnement.
Le Protocole de Kyoto témoigne toutefois des difficultés qui attendent une telle approche, tant et aussi longtemps que les intérêts nationaux demeureront plus importants que le bien-être global.